Ma mémoire en ces jours penche à nouveau vers vous,
Vers ces temps révolus exempts de tout malheur.
Protégé que je fus par votre tendre cœur,
Je dois à votre amour de ne point être fou.
De nulle autre que vous je n'espère rêver
Quand la nuit s'épaissit, que le sommeil me prend.
Votre visite ainsi pouvant tout repeupler,
Moins vides que mes jours seraient quelques instants.
Alors votre belle âme à mes songes venant
Inspirerait ces lignes posées sur ma page.
En un souffle léger votre étoile m'offrant
Ces mots que j'écrirais emplis de votre image.
